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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 10:21

Embrasse un arbre 

serre mes bras autour de lui 

je comprends ce que tu me dis 

comme si j'essuyais le miroir d'un chiffon

sourires

Là, dans la ville, 

le condensé de nos certaines conversations


le décalage est bon

le bon décalage

comme dit ces vieux dans "Les invisibles"

"la marginalité nous a sauvé la vie"

s'entraîner dans la salle de boxe

tu dis le mot "authentique"

"y a que les vrais qui comptent, les autres sont nuls à chier"

YO

J'ai ri quand il a exprimé combien ça le touchait ce que je subissais

Puis, d'autres... 

Chacun sa balançoire

A sa voix, comme quoi ça le révoltait la saloperie de ce mec,

J'ai ri, un vrai rire

j'ai souri en moi

Car mon Dieu, sans faire la victime, c'est drôle comme ils nous détruisent sans aucun scrupule... Nous, femmes ! On doit sucer et se taire... 

Pas seulement ça... L'amazone rit... C'est juste mignon un homme qui s'émeut qu'un autre que soi se fasse léser.

Il était donc possible que le mal heurte quelqu'un... 

je me souviens de cette femme extraordinaire disant qu'elle avait commencé sa lutte contre la violence par ce qu'elle avait vu et vécu pendant la guerre d'Algérie, ces gens qui ne se défendaient pas.

car les autorités n'ont qu'une aspiration : que nous ne sachions pas nous battre. 

Qu'ils nous sortent des discours : la rage, ce n'est pas bien. 

Bla bla... Bli bli ! 

Bloup bloup

Le pardon est un processus naturel : faux... 

J'éclate de rire, 

les jambes devant la balançoire

récupérer la petite Marie, 

la serrer dans ses bras comme je serre l'arbre, 

les jaunes et oranges dans ma tête, 

marcher, marcher, marcher...

Que fais-tu dans la vie ? 

Je pense à mes amis, 

Aussi...

le courage de la douceur, 

la bravoure des écorchures, 

la force intérieur des revenants

Je plonge dans l'eau, 

et nos rires ! 

Ma naïveté, tête basculée en arrière...

Merci ta voix

Merci que certains reconnaissent les limites

La contenance

Le mur... 

Le mot d'impunité m'est venu sur ce trottoir 

où je fus traversée par ce qu'il nomme : "la crainte de l'effondrement"

Je sais ce sentiment si cruel de solitude quand l'écho des autres n'est que mollesse

Bêtise

Le nez collé à la vitre

C'est dur quand soi on sait

je sais j'ai envie de quelque chose et je suis en train de le faire...

Leur débilité affective, j'adore cette expression ! 

Marie, fais-toi violer en silence, 

que, surtout, cela ne nous dérange pas

je ris, j'ai fini par rire

parce que je me suis accordée le droit de ne pas pardonner ces phrases.

Quand il comprend ma rage, je ne l'ai pas encore, 

il l'exprime comme avec une simplicité

qui doit exister à la base, 

on défend les siens contre les imposteurs, 

on défend ses enfants contre les salauds

c'est dans tous les contes, toutes les constructions de civilisation, 

mais nous ne sommes pas dans une civilisation... 

On est dans la pourriture... en un sens.

Sauf quand on choisit sa balançoire... 

Vlouf !

 Il est des mondes parallèles

Et je ris parce qu'il y a des choses que je n'entends plus

et mes amis rient... 

Si on ne me dit pas les choses, je refuse de les considérer

comme ces garçons qui soit-disant me veulent sans me séduire, me balançant des horreurs ! Se comprotant avec moi comme si j'étais un garçon comme eux ! je ne vois pas comment je pourrais les voir avec du désir... Et je ne vais pas me mettre à écrire là-dessus... 

mon surdoué en moi qui vit en dyssynchronie

et ceux que j'aime sont dans ce temps-là

Booba appelle son album FUTUR

qu'il a dû souffrir d'être en avance... 

Tu es incompris

Ca fait bizarre quand tu es enfant

surtout quand on te dit : "fais-toi violer sans ouvrir ta gueule"

et aujourd'hui l'écho revient !

 

Et les escadrons de la mort sont à la botte des Nazi

Mais tant que cela ne dérange pas leurs petites bourgeoisies. 

J'ai toujours été dans le futur, 

je vis dans un autre temps, avec une autre pensée, 

Une autre ouverture de coeur.

Je souris quand des bras me dorlotent... En ça.

J'ai vu une porte s'ouvrir

Moi, on ne m'avait pas jamais défendue

Comme tant d'autres

et quand tu dis que tu vas apprendre à te défendre on te traite de..

De chais plus quoi 

Car je me détourne de ça...


je souris 

je dois relire le conte de babayaga

où la petite fille doit séparer le bon grain du mauvais grain, 

ce qu'on appelerait le discernement

j'avoue j'ai sauté dans les tas de betteraves 

j'aimais ça

Et je souris maintenant quand toutes les deux nous nous étonnons du fait qu'ils ne partagent pas... Qu'il se taisent... Le culte des non-dits, ces assassinats l'air de rien d'autrui, la banalité du mal

une petite insulte à un Guadéloupéen, l'air de rien 

et personne ne bouge... un après un... 

Mais y a pas quelqu'un pour les exploser la gueule à cette grosse merde ? 

Je reviens vers le chaudron

Dans la caverne

Je regarde l'interview du gros joufflu

Comprends sa stratégie de guerre

Compte les troupes

La France qui méprise ses génies, ses artistes, ses Raphaël, ses surdoués car elle n'aie que ses moutons qu'on viole et qu'ils ne disent rien...

Je vois le visage de Sami qui s'exclame : "C'est impossible de ne pas connaître Booba !"

Il ne me croit pas... quand je lui dis que tant de gens ne connaissent pas.

Il me demande pourquoi je n'ai pas appelé mon livre "Ma chatte, lettre à B2o"

B2o... 

Déjà qu'ils ne connaissent pas Booba... 

Ils ont fait des hautes études, mais ils ne savent pas épeler

Et ils croient culturés, lettrés, intellectuels...

Hi hi hi ! 

Amir qui dit "Toi, tu as écrit un livre pour et sur le ghetto"...

Je soupire... 

Ils se demandent ce que je fais dans le ghetto... 

Sami qui put dire que j'étais la princesse du ghetto... 

Mais pas traitée en tant que telle. 

Comme Booba dirait : "En France je ne me sens pas chez moi."

J'ai envie de lui dire que ce n'est pas parce qu'il est noir. 

Il s'agit d'autre chose. 

Je ne suis pas negro et j'ai payé au-delà, comme tant on paie... 

La connerie nous agresse comme des coups de poignards.

Tant que j'apprends

Je suis en lovée

Pour la vie qui me fut donnée

Et dont je suis en charge

mes sourires contre l'arbre

transformer le charbon en diamant

Il dit que je suis une belle âme et me délaisse... 

Chuuuuuuuuuu...

Nettoyer

Allumer la flamme

Ne plus retenir 

jour après jour 

le souffle et la flamme

Chaque jour est cet enjeu 

pour chacun dans chaque acte

Merci au joufflu pour ces mots-là

J'ai monté une marche

Ce que je n'ai pas compris 

Ce que j'ai oublié

Ce que je sais

Le vision

Le gros joufflu et sa force

Stratège de guerre

Il a raison 

A un endroit il a raison

On est avide de vrai

A un endroit

Hannah A. écrivit pour le maintien des oasis

Je donnai tout pour les oasis

Reçu les flèches

Pour cette oasis

Chaque renaissance est encore plus précieuse

Délicieuse 

Exquise 

Ténue et si concentrée en même temps

J'aime les éclaircies

skyfall 

Sublime

Et tant de succès

Les foules sauraient-elles alors en un instant savoir qu'il y a des âmes plus éveillées qui donnent à voir comme en tout temps, comme le philosophe de Platon, l'éveillé de Bouddha ? 

J'aime savoir que d'autres ont plus de maturité que moi... La logique même d'une vie humaine...  

Le vol de l'aigle

sa solitude

son regard

Ecris sur un mur : la patience d'un homme

Comme un phare dans la nuit 

Merci pour la levée des voiles

Ebrouée

Sourires. 

Oui, la guerre des grains de pavot

Prier assise

Se souvenir des paroles de l'abbesse de Thay

Quand l'émotion surgit

Les souvenirs des traumatismes

Les regarder en face

je plonge dans les bras de l'arbre

oui je te crois mon amant

il y a des limites,

même pour nous

Seuls en enfance à un endroit

Les Noirs, les femmes ou n'importe qui

On peut les chaparder, les traiter de Banania...

Qu'est-ce qu'on vient me faire chier avec la violence de Booba ? 

Mon amie prononce les mots "la banalité du mal"

 

Je marche dans la rue comme la jolie

la patience d'un homme

ça faisait comme le début d'une poésie

Cette fille qui marche trois heures dans Paris par jour 


la guerrière 

ne pas écouter le doute 

le doute que d'autres te lancent est une manoeuvre diabolique 

j'ai mis tant d'années à comprendre ça

alors nous devons reconstruire pas à pas les miettes éparpillées

mon aiguilleur du ciel je t'aime

on n'a pas été abonnés à la haine

on leur fait des doigts

on se tord de rire 

on saute en l'air

Immense vide du Tao 

comme, l'autre jour, je parlais de l'expansion et de l'infini de l'univers, 

tout à coup est venue cette idée que je n'ai lue nulle part : exprimée devant mes élèves... 

Wouaouh ! 


Laisse venir la vague.

Marcher, poser les pieds dans le sol, 

pas comme si c'était des oeufs la terre.

Solide.

 

 

Garder secret l'état des réserves.

J'embrasse l'arbre et ils savent pourquoi. 

Et je ris, sous ma cape... 

L'espion écossais ;

j'aurais adoré lui écrire mes mots mignons 

Parce que ça c'est moi... Vraiment... 

A lui... 

Cet élan, 

mes paumes de mains ouvertes... Tout ça, quoi !

Mes reliances, ce que je vois 

Mais il m'a abandonnée

En ce cynisme mes mots de douceur


La vie a réparé

J'ai ouvert les bras aux cadeaux

Ca fait des plumes dedans les blessures 


Attache les ailes du deltaplane, tu sais comme quand tu aiguises tes lames de ciseaux au-dessus de ma tête. 

La patience d'un homme

L'amour

Ecrire

la force incroyable

la créativité

l'énergie 

la beauté

Ma compassion pour un être, là dans Paris.

Pour qui j'ai allumé des bougies.

Puisque tout le monde n'est pas un enfant gâté 

Qu'il est des destins... 

De l'amour pour lui et ses yeux si tristes à certaines heures


Et nos rires : miracle dans le charnier

Le mal ne triomphe pas

il se prend un couteau dans le dos


Allégresse.

Garder la foi dans les découvertes, 

lover la beauté, 

la caresser, la protéger... 

Car nous savons, oui, nous savons... 

Chut ! Attache-moi, 

je déguste ces quelques mots, 

miraculeux... 

Egrénés ci et là. 

Je fais des niark niark... 

Respire, mes amours. 

Cliquez sur la vidéo si vous voulez cliquer... et demandez à vos amis s'ils veulent cliquer.

link

IMGP0055.JPG

"mes couilles, c'est ma parole" B2o

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 10:04

Marie.jpg

Tournage du teaser 2

Photo : Fnraçois Damville

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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 10:33

Je plonge dedans,

fébrile, 

tête qui tourne, 

l'envergure au creux de son regard

il a fallu se hisser et

sauter 

les bras en croix

je nage dedans, mon eau à moi 

On s'était dit : "baiser dans un bain"

Comme il avait attrapé mon poignet

dans ce geste j'ai senti ce que je peux être... 

Cet atroce besoin, 

cette fameuse dépendance, 

je veux te manger

Pour combler tous les manques

Cette tristesse dans le regard... 

L'extrême sensibilité

Je cours,

dire mon amour, 

ces mots en commun, 

trésor... 


Un bain de mots en commun...

Ca sauve une vie. 

Le reste, détaler

et s'enrober de notre hédonisme

Leur "rien à foutre", 

leur non-empathie. 

Je ne sais plus les mots, partis en confettis.

Ai donné toute mon énergie depuis un mois et demi à cette chose, 

quand l'autre n'a pas un quart d'heure pour me montrer le fruit de tout ce travail, de ce que j'ai donné, de ce que d'autres ont donné, cette beauté à préserver... Tenté le dialogue, l'ouverture, l'empathie.

Sensation de viol. 

Détruire la synergie autour du joli projet. Comment peut-on faire ça ? 

Ne pas se laisser envahir par les mauvaises ondes.

Ce n'est pas l'ego, c'est donner à la belle énergie soulevée et captée pour dire au monde, y mettre du beau dans le monde, avancer avec ce pas... 

Même avec la bronchite et autres déboires. 

Créer ensemble, c'est de la grâce. 

Du partage, de l'échange.

Et il me fut dit que je ne valais pas la peine d'un échange de mots. 

Maintenant que tu as mis ton âme sur la table,

donné ce que tu as de plus précieux, les angoisses, mes combats pour mener à bien la chose.

Je plonge dans le bain de Biolay, me love panser ma fatigue, cultiver la grâce, ouvrir les bras en gratitude à tous ceux qui m'ont soutenue, aimée, accompagnée, ne pas prendre les coups tellement pas mérités vu tout ce que je donna de ma personne. 

Je sais des détails, les dons de mes compagnons pour mener à bien l'oeuvre et cela me fait chaud au coeur. Pour affronter. 

Ma chasse au trésor, les merci pour ce don. 

Celle qui va au bout, celle qui exprime sa tristesse, celle qui est juste un humain. 

Pan ! 

Une douce âme me dit de prendre soin de moi.

Merci douce âme.

J'avance 

Pas à pas. 

J'ai vu des choses ces derniers jours

j'ai lu des lignes ces dernières semaines

j'ai écouté les blessés par les connards, pervers et autres. 

Nous sommes là pour nous réparer. 

De tomber sur ces mauvais-là qui nous maltraitent. 

Ou est-ce sans doute à conjuguer au passé ? 

A souhaiter, à construire. 

Oui, ils ne se remettent pas en question, t'assomment. Sans respect. 

Je chope des lignes qui parlent de gens créatifs, affectueux... 

Affectueux. 

Viens à moi, mes amours. 

Qu'on me laisse ma profondeur, 

je vois ceux qui savent.  

Pan ! Pif paf...

Sensation de viol.

C'est mon travail, mon âme, mon coeur, mon écriture, mon corps.

Viens, mes amours, prends-moi dans tes bras.

Que nous sommes beaux. 

Pas à pas, vers le cheval. 

Embrasser l'onde que j'atteins en levant les bras... 

Pour nous, les femmes, 

Pour eux, ces hommes

En finir avec les mauvais traitements, les égoïsmes, les clac-clac, les refus de dialogue, les mépris,

ne pas se laisser faillir,

Mettre du beau là où ils détruisent, 

Prendre l'espace en y semant de la lumière, du plaisir, du bon. 

Mes bras ouverts sur le monde. 

Ma chair de poule dans le froid, 

et lui qui tremblait. Glacé. 

C'est lui qui a mis la veste sur mes épaules parce que je toussais pendant des heures, et quand ma bouche approchait du miroir, de la buée sortait, je sentais comme il avait froid, 

et François qui s'avança pour me prêter sa parka. 

Pour ça, j'irai au bout. 

Mes amis qui m'appellent pour dire : "Ca va ?"

Flo qui pose ses mains sur ma tête, le matin pour que j'ai la force. 

Elle qui sait. 

Me réparer de ce qui fut détruit. 

Pas pour moi, 

pour nous qui n'osons pas ouvrir la bouche. 

Pour nos nous dégommés.

Je suis au monde, mon ego fut dégommé il y a quelques semaines. 

Merci le ciel ! 

Je le fais pour le travail, 

pour l'écriture qui me fut donnée et qu'il est mon devoir de le faire : écrire. 

De la porter dans le monde. 

Ceux qui m'aiment savent comme je me bats pour dégommer les obstacles. Résistances, défenses. 

C'est ça que je veux. 

Exploser les doutes et ondes négatives.

Pour répandre dans le monde ma conscience, mes mots. Ce qui me fut donné. Au plus profond des sens.

Moi dans le flot du Tao. 

Bouchon sur l'eau. 
L'eau du bain.  

Alors non, je ne méritais pas ça. 

Alors j'ouvre les bras pour ne pas pleurer, 

et je me suis fait un cadeau ce matin. 

Deux cadeaux ! 

Le joli album (je ne dirai rien, c'est trop énorme) et un casque pour l'écouter et faire du bien à mes oreilles... 

Je travaille mes belles ondes, mon énergie que j'ai dépensé à tout ça, que je tisse la beauté pour tout ça... 

Que je mets en collier tous les signes d'amour que je vis et reçus... 

Là quand j'ai eu peur...

Là quand j'ai chopé les mauvais virus,

Là où j'ai trouvé des solutions. 

Il n'y a pas de déception. 

Et MM m'appelle à cet instant... 

C'est si bon... 

Sa voix, sa voix, sa force... 

La force de l'envergure... 

Les quatre préceptes d'orient que nous avons adoptés :

libre face à la colère

libre face à la peur

tendre bienveillance

ivre d'enthousiasme

 

Toute cette bienveillance que je me dois

Pour ne plus jamais être traitée ainsi, avec violence. 

Basta.

J'en ai envie si fort. Du bon pour ma petite personne.

Comme pour chacun.

Lâcher-prise quand l'autre refuse la réconciliation et les cadeaux qu'on lui offre avec coeur. 

Quand tu as tout fait, il n'y a rien à faire.

Je me pardonne, je suis désolée, je m'incline. 

Me laisser envahir par ce qui est beau et bon. 

Faire confiance au Tao.

Entrer à pas de velours dans l'éponge. 

Se parer de plumes, 

sourire, la lueur dans le regard. 

Se dévêtir, se revêtir. 

Centre, ô mon centre.

Se renforcer en tendant les pouces. 

Rester debout dans la tempête. 

Leurs silences. 

Ai écrit sur une page blanche, à côté de mon lit :

des gens créatifs et affectueux.

Tisse, tisse, tisse... 

Embrasser ceux qui sont là. 

En vibration. 

Bonnes ondes. 

En lumière. 

Le temps autre est fini. 

Fini ce temps où on leur apporte tout sur un plateau, 

qu'ils font leur petite affaire, qu'ils éjaculent, s'essuient avec un Kleenex, qu'ils te laissent sur le matelas sans daigner te balayer d'un regard, qu'ils ne répondraient pas au téléphone... 

Le vague écho.

Ce temps est fini. 

Entre dans le bain.

La monniale dit doucement :

in, aware

out, relaxe. 

Merci les miens. 

Entourée je suis. 

Certaine. 

Respirer, tenir, même si j'en pleure. 

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 18:51

"Venez que je vous voie. Dans l’arène de la salle de boxe.

Ça se passe en banlieue, loin des abris de la célébrité. Ça sent le cuir éculé, nos passés éreintés, nos avenirs muselés." 

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Annonce (teaser 2) du livre "Ma chatte, lettre à Booba."


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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 12:46

Je porte ton jean tous les jours,

j'adore ça. 

J'aimerais bien être enterrée avec. 

Cependant, il a un trou préoccupant pour la morale religieuse... 

C'est l'antiburqa, cette délicieuse ouverture. 

Ce sont mes plaisirs de la nouvelle vie. 

Je vais guérir. 

Mon petit chou à la crème. 

J'ai fait une expérience hier. 

Une expérience spirituelle. 

Un ami m'avait dit de ne pas révéler les expériences spirituelles. 

Pourtant, dimanche, ce qui me frappa (en délice) était la capacité de l'abbesse de raconter, de partager, car ainsi ça se révéla que c'était un don... Dans les deux sens du terme. 

Un don (qu'on donne) et un talent. 

Je partage beaucoup, on pourrait dire que c'est ma vocation et j'ai, en des temps, souffert de ne pas comprendre la non-réciprocité... 

Développant ainsi un sentiment de solitude. 

Dimanche, je prenais d'elle ce que je donne tant à d'autres : mon expérience à corps et coeur ouvert, me reliant au grand Tout.

Ce n'est pas une affaire d'ego. 

C'est l'idée du partage, de la reliance, de se couper de l'ego...

De la grande peur. 

J'ai compulsé dans des livres (pour tenter de comprendre) ce pourquoi du non-partage, de l'art de la cachotterie, tout ce domaine de l'ordre du diabolique. 

Le diable est un ange. Un ancien ange... Qui tomba.

Puis j'ai compris... Deux ou trois choses. 

Allumé la bougie, façonné les trésors jusqu'au bout.

Brandi le flambeau de la conviction. 

Voir, ouvrir, partager. 

Ma liberté vint du fait que j'ai profondément compris que y'a des choses qui sont hors de mon champ d'action et que cela ne me concerne pas... 

Alors que des gens ont tenté de me faire entrer dans ce monde : je n'y suis pas. 

J'évolue dans une autre dimension. 

Chais même pas pourquoi ils me parlent. Ceux-là. 

Et c'est un scandale...

L'abbesse. 

Sa tendresse pour l'expérience. 

J'ai alors expérimenté. 

Pleinement. 

Moi, pleinement. 

Et oui !

Ca en défrise certains. 

Comment être aussi entière ? 

Moi, je ne comprends pas qu'ils fassent tout à moitié. 

Chacun son vortex...

Youpi !

Cette vie, il n'y en a qu'une. 

Mon mois des nouvelles fois. 

Le mois des Youpi.

M'endormis. 

Là où je suis blessée. 

Là où le médecin, après m'avoir piquée, me recommandait ses recommandations. 

Le besoin du soutien, 

cette peur liée à ce que j'ai. 

Quelque chose de physique. 

Et 

mes bras en ouverture. 

La voix de la monniale. Jeune avec ce sourire-là. Précisément. 

In, aware, out, relaxe. 

Echanger la peur contre la confiance. 

Tu sais, mon amie. 

Tu sais les changements. 

Et oui, je saisis des choses sur cette histoire d'ego. 

Je ne suis pas ego. 

Je suis une force en reliance avec d'autres, 

bouchon sur l'eau,

atomes dans l'univers

Les cachottiers sont possédés par leur ego. 

Diaboliques. 

Mais comme toute chose, il est de la pensée. 

Si je ne pense pas au Diable, il n'existe pas. 

Légère. 

Quel vertige.

Les particules se dissolvent

Basculer dans le bon tendre. 

Mon petit chou à la crème. 

En moi.

Lancé de paillettes, embrassé la cicatrice.

Me suis allongée sur le lit du docteur. 

Sous les mots du maître. 

Ecrites à sa main. 

Cette douceur du mot incarné. 

Apporta la tendresse au milieu des champs de mines. 

Respirer dans les charniers. 

Nous, nous sommes des fées. 

Chaque cellule, en résonnance. 

D'accueillir ce qui est bon. 

El hasan : ce qui est bon. 

Marcher engantée dans le jean. 

Les trésors de guerre.

Danse, chou à la crème !

Quelqu'un a fait quelque chose. 

j'espère qu'il sera heureux de ses décisions. 

Je regarde l'anéantissement de la chose, assise, en tendresse... 

En tendresse pour ma tendresse, 

vu que j'étais celle en tendresse (encore une fois !) 

assise, avec ma respiration. 

In, out. 

Aware, 

relax.

Le quelqu'un a l'air paisible de sa décision. 

A franchi la limite décisive.

je suis heureuse pour ce quelqu'un. 

Heureuse pour l'univers.

Je sais que c'est pour mieux manger des bonbons, et rire !

Que ces quelqu'un nous délaissent. 

C'est pour mieux que j'entre dans la joie. 

En Jean. 

Cultivons !

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 10:04

Que nous savons, fées...

Quand tu me racontes ton histoire dans cette cuisine de maison.

Pirate

Pis rate

Pas de pirate dans nos ourlets, 

nous sommes les pirates.

Mon pirate me manque. 

Parfois. 

Un vent de douceur me caresse. 

J'imagine : une louve s'isole pour lécher ses plaies. 

Tranquillement sur un tapis de mousse, 

dans un silence tendre.

Louve s'endort.

L'aube se lève. 

Sourires et caresses en partage.

Ce que nous donnons au monde. 

Ils nous cherchèrent, nous tuèrent, nous pendirent aux arbres. 

Ainsi fait...

Ainsi soit-il...

Comme dit ton ami :

"Finies les méchancetés contre toi."

Mon amie d'adolescence avec ses yeux malicieux. 

Elle comprend tout de suite mon propos. 

Que c'est bon... 

Elle sait. 

Elle l'inscrit dans l'Histoire. 

La France est en plein 17ème siècle. En classicisme. 

Les classes sociales sont séparées, sans aucun pont. 

Il est donc normal que les gueux écoutent Booba quand l'élite ignore cette fange. Comment je fais pour les supporter ? 

Parce que je suis d'un autre monde, en dyssynchronie. 

Parce que je suis en amour. 

L'éveil, le bonheur du coeur posé en soi, de l'ouverture. 

Mon amie, adolescence... 

Je lui demande : "Et moi ? D'où je sors ?"

D'un certain 18ème siècle, celui qui amena la révolution. Mais les bourgeois trahirent la cause, pour remplacer l'aristocratie... Nous y sommes encore... Les privilèges dans les milieux de Saint-Germain, l'impossibilité de créer autre chose, cette paralysie, notre génération sacrifiée. Incapable de solidarité entre nous. Clivage est le mot. Chacun en guerre contre l'autre. 

Quelques oasis que nous nourrissons avec de la joie. 

J'entends le cri de Spinoza. 

Nos belles échappées, mes fées, nos guerriers. 

Si rares, si précieux. 

Nos combats précieux. Ce que nous vécûmes, ce que nous savons du vivant. 

Nous, surdoués parmi les armées des satisfaits soumis. 

Nous, les ainés haïs, 

il y a le mot haine dans le mot ainé.

La France déteste la puissance, l'argent, la flèche dans la cible. 

Parler à Booba est donc un projet des Lumières. Mon amie m'aidera. 

Europe fit l'amour à Zeus. Pour enfanter Minos. 

Elle a toujours dit qu'elle m'aimait. 

Moi, ne sachant pas ce qui justifiait cet amour. 

Pourquoi, moi, j'ai envie de ponts entre les mondes ? 

bien sûr, je sais pourquoi. Si profondément. 

Et oui, l'extra-terrestre... Danse sur le parapet. 

Nous connaissons la mécanique. 

Huilée. 

Bien sûr, qu'il ne faut pas parler à Booba, qu'il ne faut pas causer aux negro. 

Ce sont les ordres du système datant du 17ème siècle. 

Et la liberté au lasso est là. 

Nous vivons en nos maisons ouvertes, en fées, possède le trésor, no speaux de fourrure, ta cicatrice sur ton ventre, mon émotion enmpathique. 

"Tu es romantique ?"

Non, je suis Grèce antique ! 

Aphrodite contre Hadès, 

Marie Debray contre Booba, Sfakia contre Alger.

Et si tant d'hommes nous massacrent, nous avons tant de femmes contre nous. Les collabos... 

Endormies par la soumission. 

Aime mes armées d'hommes et Boobette. 

Car il n'est pas de division de genre, pas de ce genre. 

Nous recueillons les hommes qui aiment les sauvages louves, 

hurlantes, respectant en leur chatte leur préhistoire. 

C'est nous ! 

Belles, ma soeur. 

Benjamin, ton BB à toi... 

J'ai pris en mon sein les paroles de quelqu'un, sourit quand il critiquait le gros joufflu : "Comment traiter la gente féminine comme ça ?"

Sourit car s'il pense que ce qu'il fait est supérieur aux paroles du rappeur... je doute qu'un jour je puisse adhérer à la compréhension de ceci. 

Alors ma fée de Saint-Denis, nous ouvrons nos bras pour les refermer. Sur des êtres. 

Notre envergure, la voici. 

Tu as raison, ce n'est pas le passé. 

C'en est fini de ces temps-là. 

Le mois de mes premières fois. 

Des délicieuses fois. Délici

Et un paroxysme si paroxystique que je n'en pense rien.

Comme un concentré de quelque chose.

Big bang silencieux. 

C'est vrai, cette fois-ci je n'avais pas peur. 

Je plongeais dans la baignoire, heureuse. 

Avec la certitude que le ciel reviendrait.

Et il revenait. 

Mes intimes convictions. Malgré les tempêtes et nos enchaînements. 

Ma soeur, ils te tueraient. Et tu as failli mourir. 

 Il oublie, le Diable, que les rescapés savent des choses que les autres ne savent pas. 

Mon don d'empathie, mon don d'un tel Q.I.

Il m'est désormais totalement impossible de comprendre les salopes... Et Booba a raison ! 

Il m'a appris à voir le peuple féminin dans son immense majorité quand d'autres se battent fièrement. 

Mais ce sont les femmes, nos pires ennemies. 

J'ai vu des femmes qui, enfants, ne mangeaient pas pour que leurs frères mangent. Ils ne partageaient pas, ils regardaient leurs petites soeurs avoir faim. 

Elles dormaient dans le placard, quand eux jouissaient de la chambre. 

Danse seule sur le parapet, les bras ouverts. 

Ai envoyé de la tendresse au pirate. 

C'est la seule chose que je pouvais faire en cet instant. 

 


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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 10:03

Je te remercie mon ami pour ton écoute. 

C'est trop nous, du pinard, du pain, du fromage, des clopes, des clopes, des clopes et la création d'histoires. 

Tu approuves mes idées du petit film, 

c'est joli l'histoire d'une histoire qui naît...

Les images que je vois, transcrites dans ma parole. 

Ton écoute fait en sorte que je creuse mes idées pour en trouver d'autres. 

J'aime bien ces idées...

Le gant qu'on retourne. 

Se mettre à nu, se parer au combat. 

Le combat de l'intime. 

La belle idée d'Hitchcock sur le désir et la violence. 

 

 

Inverser, renverser, se pénétrer.

Se dévoiler, se parer pour aller dehors. 

Montrer, cacher. 

Danser. 

Le désir. 

Ma guerre contre le voile. 

Ma guerre pour le respect de nos soies. 

Soua.

Strip-teaser à l'envers.

Le gant qu'on retourne. 

Quand je suis nue, il est habillé. 

Quand il se déshabille, je m'habille. 

Le combat au Booba. Comme on dirait la chasse au lion.

J'avais oublié la pub Dior découverte il y a quelques mois. 

Je n'ai pas pris mes idées dedans, 

je n'y ai pas pensé ces deux dernières semaines. 

Amazing !

Je baisse la tête, lèvres dans vin.

Rouge. 

Lance la pub Dior oubliée. 

Mystique ! 

Je vis avant ce que je ais vivre, 

j'écris ce que je vais vivre. 

Je recueille ce qui est inscrit. 

"Scared ?"

"You think you know me, but do you ?"

Comment peut-on avoir peur de Paris ? 

de ce tarmac à l'aube, face à la tour Eiffel. 

Porter le chapeau. 

Sacred.

Te souviens-tu quand je portais ce chapeau ? 

Je disais : "Je me prépare."

Les gens me disaient : "Tu te prépares à quoi ?"

Je me prépare chaque instant à acuueillir l'inconnu. 

Je fais ça depuis quelques années. 

Aussi avec le grand Autre. 

Tout fut comme je l'avais rêvé. 

Quand la vie te prend dans ses bras. Là, comme ça. 

Prendre le journal avec le grand Autre dessus. 

Vas-y photoshopé ! Va !!! 

Rires. 

Invocations miennes, les bras levés en l'air

Je disais que je ne crois pas au prince charmant, 

mais je crois en ce que je vais filmer ces jours prochains :

un homme qui m'arme pour le combat. 

Un homme qui t'aime, n'est-il pas celui qui se distingue ? 

Ainsi il est distingué. 

Celui qui, différemment des autres, recouvre tes épuales nues d'un châle.

Parce qu'il a ses valeurs. Que toutes le femmes ne sont pas des chiennes à strip-tease. 

Celui qui te pare de jouissance, de sa sienne, de la tienne. 

Je me souviens du parloir où je disais : "Apprends-moi à me battre, à être dure, à être une louve."

Il m'appelait de là-bas : "Apprends-moi à ne pas leur taper dessus."

Ceux chez qui tuétais né, que tu as vu dans la violence. 

un enfant de 3 ans. 

Alors il le faisait parfois : ne pas se battre avec eux. 

Et j'apprenais à les combattre. 

Au parloir, il jouait avec le cordon de mon pantalon qui le retenait à mes hanches. 

L'homme qui t'arme avec le plaisir partagé. 

Je dis à mon ami : "Tu imagines les cadeaux que je reçois"

Ce roman que tu m'as vu écrire, là-bas, 

face aux tours sarrazines. 

et un jour je suis partie de l'autre côté des tours. 

C'est une histoire de territoires.

Et j'ai donné ce qui m'était le plus précieux. 

Je tenais la main de cet homme. Mourant. Qui mourut. 

Je voyais son bonheur dans son regard quand moi, assise à son chevet, je brillais. Il me confia son enfant de chair, et j'ai assuré. 

Avec mes petits quinze ans.

Cette douceur dont d'autre parle. 

J'avais décidé bien des années avant de retrouver cet homme. 

Et cela se fit. 

Comment je fais pour retrouver un homme croisé à mes huit ans huit ans plus tard ? 

Cela se fait. 

Les tours sarrazines. 

Merci, mon ami, pour recueillir ma parole, mes heurts, cette quête, mes folies.

Agite le journal : "Maintenant, ça va le faire."

Même pas on réfléchit, même pas on pense, on y va. 

Car nous avons la conscience de la mort. 

Alors la vie, si précieuse. 

"Tu trouves pas que Jude Law a l'air un peu arabe ?" 

Ha ha ha... 

Ma mère m'a appris ça. 

Les tribus au Maghreb, les invasions arabes, les réfugiés iraniens. 

"Comment tu sais d'où vient ?"

Eh, mon ami. 

Je relève mon pantalon, montre le tatouage. 

Tout est inscrit. 

Il vient d'où est le tatouage. 

Tout est inscrit. 

Et c'est vrai. 

Il vient d'où vient le tatouage. 

Qu'il ne voit pas. 

Tu m'as toujours vue trouver le sourire dans les épreuves de la rivière du Styx. 

Tu sais, moi Oprhée, quand je vais chercher Eurydice.

L'humour comme parade quand je traverse la bourrasque. 

Ce que j'ai vu dans des temps antérieurs, qui apparaît dans la brume de l'aube. 

Mon ami, tu es celui qui

sait que j'aurais bien eu quelque réconfort au coin du feu comme dans Ma lettre à Booba. Quand je dors sur le tapis de fourrure.

Que je le méritais bien. 

Fermer les yeux après la traversée du champ de mines. 

Cette chose que je ne dis pas.

Tu sais le silence. 

Ces deux-là qui ne disent rien. 

Alors j'inventais des histoires pour survivre. Voyant. Au sens rimbaldien. 

Suis devenue espionne. 

Celui qui me donne son nom tenta de me frapper une fois. J'étais déjà une grande... 

J'avais prononcé un mot. 

Plutôt deux mots. 

Et sa furie à cet instant. J'ai cru qu'il allait me tuer. 

N'ai pas bougé, pris mon portable, dit, ferme, mon regard sur ses yeux : "Tu fais un pas de plus, j'appelle les flics et j'écris à toute la presse pour leur parler de ta réputation. Et je dirais sur quel mot tu as voulu me frapper."

Mon ami, raconter nettoie à jamais, partager fait entrer dans l'instant et le rend vivant. 

Danse, danse, danse sur le parapet. 

Te souviens-tu ma soeur de ces plages du nord ? 

Là, où j'ai enlevé le haut pour me plonger dans cette eau-là ? 

Te souviens-tu de cette lumière ? 

Cette terre qui m'inspira le premier roman... 

Les falaises de l'île, mes fantaisies punk, ce mystère génétique. 

cette amie d'enfance dont je te parle celle qui habitait dans cette ville, la plus collée à l'Angleterre, la ville de mes ancêtres, les seuls dont on m'a parlé, ma petite amie d'enfance au visage d'Arabe, blonde aux yeux verts et ces traits-là... 

Je me souviens de moi enfant demandant à cet homme :

"Pourquoi elle a ce visage d'Arabe ?"

Il souriait. Tu remarqueras qu'ils ont certains, ces visages dans le Nord. Les cartes sous nos doigts, les traversées, les steppes, les toundra.

Brouiller les pistes. Retrouver les pistes. 

Quand on vient des terres sur lesquelles les voyageurs passent. Le lieu de passage vers l'île. Les Ferries en partance. 

Passer quelques nuits. Et laisse des traces sur des millénaires. 

Je dépiotte les kaloeidoscopes, ma soeur. 

Ne m'en veux jamais de ça, de tisser ces trames-là. 

Je remonte si loin dans les pots de terre. 

Si j'ai pris soin du métissage des autres, ils l'ont jamais pris soin du mien. Ils s'en foutent même totalement du mien. 

je savais enfant que les ponts se traversent, que tous ces concepts qu'on me disait c'était leur vision, jamais la mienne... Ces terres foulées de ces gens du Sud à ceux de l'île. Mon amie d'enfance qui péta un plomb à Marseille et ne se rappelait de rien... demanda à me voir... Mon cousin et moi. 

Dirais-je combien j'aime la simplicité de mon ami qui m'écoute et il sait que je m'en veux un peu de certaines choses ? 

Oui, peut-être la lucidité de notre humanité. 

Que tu ouvres tes grands yeux quand je m'étonne, m'émerveille, crie à grandes eaux. 

Que l'énergie soit recueillie pour l'avenir art. 

Nos silhouettes au bout de cette rue un peu bizarre dans ces quartiers. 

Des mecs du Maghreb arrivent en bande. On se croirait dans un film. Nous, on a toujours l'air d'être dans un film. Anyway, la vie est une création, un film, un roman... Quand d'autres me parlent de réalité. Or il n'y a que le réel... La réalité dans nos prismes. 

Et c'est vrai qu'h'ier je m'étais haibllée bizarre. 

Bizarre, c'est pour moi comme si la vie était normale. 

Donc j'avais ces habits.

Eux aussi avaient leurs habits de film ! Des wesh de caricature.

Tout à fait en harmonie avec mon "déguisement" de vraie Marie qui ose ne plus réfléchir et agis en se faisant plaisir.

L'un d'eux me branche.  

Une sorte de souffle spontané. 

Il dit tout simplement : "J'aime ton look, le collant rouge, le short."

Et il parle à mon ami qu'il croit un peu, sans doute, plus que mon ami. Ou c'est mon frère. C'est vrai, c'est mon frère. 

"Tu as un 06 ?"

"Non, je n'ai pas de 06"

La nuit les avale. 

Je ressens ce que j'aime bien en ces instants. 

C'est le corps. La fugacité. 

C'est le "ni plus, ni moins."

Mon ami me regarde, il sait ce que je pense. 

Et il sait qu je ne dirai pas ce que j'ai pensé à ce moment, à ce que j'ai dit. 

Il sait que je sais. 

Il y a des mots qui ont disparu de mon vocabulaire. 

Zoup ! Totalement. 

Donne-moi la force d'accueillir l'immense. 

Car regarde-moi, 

regarde mes mains qui s'ouvrent, 

regarde l'énergie qui les pénètre, 

regarde les stigmates ont disparu, 

regarde le ciel, 

regarde les larmes, 

regarde les fenêtres. 

"Wesh le rouge" !

maintenant-0518.jpgBarbès-Rochechouart.

Je pense que c'est la seule station de métro qui réunit le nom d'un homme et d'une femme. C'est le pont du métro. Au-dessus des divisions. Un homme et une femme à l'opposé. Métissage. Reliance. L'Un de Plotin. Mon Un connu.

Le révolutionnaire et la nonne.

Armand et Marguerite. 

Armant une fleur. 

Mon amour, c'est ça aimer. 

Ferrari ! Wesh le rouge ! 

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 10:16

Garder l'énergie de 

ce jour si précieux

ce jour où le sacré s'offrit en évidence

n'écoute pas personne 

suis le flot

une femme revient de Londres, me parle de ces Anglais, 

robinets à l'envers, portes à l'envers, conduite à l'envers

"Marie, vous parlez anglais ?"

Reviens de Killer Joe

film extraordinaire

tout est dit 

Ce qu'on devient : Boobette

Pas le choix, mon frère

Cash, tu vois une autre option ?

Il est des endroits où les gens savent

William Friedkin (que j'ai toujours aimé) sait

plan par plan

impossible de raconter le film 

ce que j'ai tant travaillé à montrer dans cette lettre

c'est ça... 

pourquoi je réponds ? 

Ce qui me semble fou, c'est de ne pas répondre ! 

Comment pouvez-vous vivre sans répondre ? 

"Je les baise comme des chiennes, à chaque fois elles reviennent"

Dressées à revenir

merci Papa, merci maman

Pourquoi en ai-je marre du sacrifice des petites filles au Diable ? 

C'est ça, quelle idée saugrenue... 

Mon Dieu...

il est des gens que ça répugne au point de le filmer, 

évidemment ce n'est pas en France

il est des cercles qui défendent ces petites filles

ailleurs

prendre le flingue, l'armer, tirer 

qu'ils le soient, allongés parterre

aucun état d'âme

le cercle familial qui te vend 

au premier venu

pour du fric

ne plus m'étonner que ce soit plus les hommes qui défendent mon livre Ma chatte, lettre à booba

en France, la Gestapo devança les ordres des Nazi. 

alors les femmes ? Que te dire... 

Elles balancent à vue pour défendre leur bourreau

Suspendent les cadavres de leurs petites filles au fond des caves

ai senti de la douceur en voyant ce film

Il est des gens qui comprennent, le donnent à voir avec une intelligence et un art à couper le souffle

si ça

si vrai 

le monde des paria comme il dit 

sa lucidité m'a sauvé la vie

oui, je suis à tes côtés avec les Uzi, leur foutre plein la gueule à ceux qui dépassent les limites

puisque l'Etat ne fit pas son boulot, pas de père, pas de protection

protège la petite fille

celle que tu sais

l'attacher à un arbre l'autre connard qui se permet tout comme si c'était possible

Comment peut-on prendre la femme pour un objet à ce point ? 

Plus bas qu'une pute

j'avais dit à un homme en ce jour :

"ouais, ça m'arrive à moi"

Alors mes larmes cet après-midi-là, c'est 

Que, parfois, j'ai une immense compassion pour celle-ci 

la reine dans l'arène

Pourquoi encore moi ! Etre celle debout qui prend la force en ces racines pour le taper jusqu'à ce qu'il se calme

lui exploser la gueule, en sang, comme dans Killer Joe

C'est bon la catharsis ! Oh mon Dieu... 

faut faire débarquer des cars de CRS, de flics, de gendarmes pour les arrêter tellement ils sont bêtes à bouffer du foin

aucune limite

alors on en est là

heure après heure, 

Belfast ici 

les mots n'y peuvent rien faire... On ne leur a pas appris

jamais

oui, un autre me dit que nous en avons beaucoup souffert

et ça continue...

la confusion du genre

cette perversité-là

mêler les eaux sales

qu'ils niquent leur mère

qu'ils se fassent enculer s'ils sont pédés

ça ne me concerne nullement :

je ne suis pas leur mère, je ne suis pas un pédé

il a tout eu et ce n'est pas assez

ce qui serait assez, c'est que le monde soit laid que lui

ça s'appelle le diable

le niquer, c'est jouir loin de lui

pulvériser la beauté dans l'univers :

lui ne vit que de salir, détruire, tuer le vivant

y'a de la pétasse, des serpillières digne de ses marécages, la France a su faire, je ne sais pas le nom qu'on leur donne, il n'est pas dans mon vocabulaire, ces proies-là n'existent pas dans mon monde.

je suis au paradis

danse nue sur les parapets, 

plonge dans les mers chaudes, 

viens en moi mon mien, 

"je n'ai rien demandé, j'ai tout eu"

le paradis est là où je suis

l'abandon à mes convictions, 

profonde

souple, agile, féline

"en flagrant délice" je m'enlace

le 29 septembre pour nos victoires et gloires

ce 29-là en moi pour toujours inscrit

Etre cash, c'est la survie de nos civilisations

La défense des oasis

La vaillance dans les tempêtes de vomi

Limites, contenance, séparer les torchons des serviettes, 

les esclaves des rois, 

la moisissure du sain,

ne pas confondre 

pour se fondre là où c'est bon, 

là où les autres ne sauront jamais.

En secret

ils ne peuvent pas comparer

ils n'y ont jamais été et ils ne désirent pas y aller

ne veulent pas explorer les paradis 

ils apprécient de ne pas jouir 

ce mot leur est étranger, ils ne le connaissent pas

tout est donc parfait

il me reste une petite chose à faire.

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22 septembre 2012 6 22 /09 /septembre /2012 18:55
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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 09:15

Me réveillant, dans cette énergie-là, 

lynchage à mort. 

L'étaler parterre la face contre le macadam, 

que ça pète ses os dans son crâne. 

Enfoncer le talon dans ses joues de bâtard, ses carotides charpies, son coeur pourri. Pas de couilles, un chiffe molle dans pas de boxer.

L'éjaculation de son père dans le con de sa reum, 

deux secondes pour répandre le poison sur terre, dans les chambres à gaz de nos chattes.

Pas de mot.

Explosion des bottes contre les murs, vitre explosée, main de l'infirmière lentement sur mon poignet, 

profondeur de mon regard, brillance sur mes lèvres, baisse la tête, hop hop, 

talons dans le hangar, 

vibre, cambre, viens, viens.

Quand je jouis en ces bétons, 

je remercie le ciel de m'avoir sorti de là. 

Comme Booba dit : "je ne leur ai rien fait."

Hurler comme mon sauvage de Rage againt the machine. 
Freedom !

Yeah !

Brahhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!

Eclats de sourire ramassés, retroussés en colliers.

sors le scalpel,

approche de son aine,

déguste la terreur dans ses orbites qui font yeux, huitres, vide abyssal, les décombres des terreurs,

ne le touche pas, assassin, va. 

L'assassin autorisé de nos sociétés. 

Pas d'enveloppe, billets sortent de poches.

Piece by piece, 

vais lui faire le plaisir de sa vie : que ça coule dans son anus...

Ce qu'il ne fait pas pour ne pas déplaire à papa,

charclons-le.

Qu'il en soit ansi terminé de l'absence de ça que je tairai.

Se taire et taper.

Nous avons parlé, ils en sont à avant le langage.

Ils ont été entraînés à massacrer et ça meurt.

Les victimes pleurent en silence,

on leur dit d'être sages.

Sages ?  

Tisse nos douceurs, ma soeur, arme-les, les fourgue dans le van, 

chevaux, étalons, double-poney, soupèse, souris, tu sais. 

Barreaux, tendresse d'une pomme d'amour.

Lèche, avale, fais-moi gonfler que je tire à l'arc. 

Nos dents déchirent la grisâtre poubelle. 

Balance les déchets dans les bennes. 

Fume les cigares dans d'anciennes colonies, 

pieds nus sur le bord du bureau.

Booba répète : "je ne leur ai rien fait."

Je ne leur ai rien fait. 

Jamais. 

Poser ma tête sur son épaule. 

Huit ans, tous nos dents, il sent une drôle d'odeur. 

Aiguille, mon amoureux d'enfance.

Embrasse-moi, 

saute pardessus le bord. 

Danse sur le parapet... 

Jupes au vent. 

Biatch tatouée sur la clavicule. 

Ah ah ah... 

Ses pieds perdus dans la rigole, 

il va crever, je vais le bourrer d'un truc qui s'appelle stop, 

puisqu'il n'y a plus personne pour le faire dans cette société.

Ou si peu. 

Ou ces hommes qui partent la nuit, armés, 

pour faire justice. 

Rétablir la justesse. 

Livres sur mes genoux nus ; mon maître a un nom, un Dieu, il souffle dans ma nuque... 

Il a tué son demi-frère qui voulait choper sa mère. Il avait neuf ans. 

Stop. 

Stop d'un coup de couteau. 

Fin de cette histoire, début d'une autre. 

Conquérir, déployer ses ailes, mes cuisses, mes plantes, mes soeurs. 

"Je ne leur ai rien fait."

Alors, de quel droit ? 

On les laisse faire. 

Malades dégénérés. Besoin de violer, violenter, détruire. 

L'air de rien. S'acheter uen femme au village. Objet-femme. 

Laisse faire... Laisse faire ? 

Sauf moi, mes soeurs, mes frères, appels colorés, larmes, errances et vagabondages.

moi à qui on a refusé la justice, chausse les bottes, porte-jarretelles, jettet les culottes, pour l'espace de mes soeurs. Mes frères d'armes. Pépites d'or, bonbons. 

Techniques.

Mon maître partait dans la montagne.

Demandait à l'esprit. 

Entraîné la monture, parcourir les steppes, métisser à outrance, 

ils ont eu de la chance que ce ne soit pas moi qui ai colonisé les rivages du Nil. 

J'aurais fait comme le maître. 

Mêler les liquides jusqu'à l'étranglement. 

Tirer sur la détente, que les merdeux passent de vie à trépas. 

Mmmmmhhh, que c'est bon.

Hors-circuit, traîtres.

Aiguiser scalpels, little Uzi, "use yours words as a weapon", 

elle était belle ce jour-là celle qui avait écrit ce chef d'oeuvre. 

Revêtir nos luxueux, je suis belle, 

le silence de ma parole, 

mes doigts posés là en pensant à toi. 

A l'assaut pour nos filles. 

Gendarmes, CRS, flics, matons, caniveaux, écailles sur le mur des prisons, clic, clic, clic, clac. 

Mes soeurs, palpite-là. 

Tire les cartes, exhale, prends, viens. 

Donne. 

L'amour des petits pains au chocolat sur la table, près de la fenêtre. 

Accueillir chaque instant nouveau. 

Bouddha jusqu'au bout des ongles. Rouge. 

Ai mis des gants pour pas que son sang touche les délicatesses.

Faut nettoyer, 

trancher. 

Au-delà du radical. 

Je suis. 

Mon Dieu, que c'est bon... Chevauche la chaise, lasso, fouet. 

Garde dans la boîte les soupirs de ce que nous avons gagné, 

les trésors. 

Ma soeur, fais attention, je t'en supplie. 

Pour nos millénaires. 

Nos cadavres laissés au fond de la cour. 

Entre au boudoir. Sade dans la poche. 

Sors les pinceaux, dégaine le kalach', t'as voulu tester ? 

Moi ? Une fille comme moi... 

Ces filles-là. 

Je les veux derrière moi quand je sors de la tranchée, en hurlant,

les hurlements de l'Algérien... 

Je les veux tout contre moi, avec le regard si tendre de cette fille, cette fille qui a tant morflé,

ma soeur sur la plage de Calais, tu sais le souvenir des Anglais dans nos gènes, mêlés aux Arabes... C'est la vaste plaine où j'ai grandi, alanguie. 

Notre endroit secret. Le plus beau du monde chargé de la douleur du peuple. 

Et c'est, tu crois, qu'ils auraient le droit de défoncer, de détruire, d'agoniser ? 

Et on les laisse faire. 

Je les veux autour de moi quand je cogne contre la cuirasse de celui-ci. Impertubable. 

Ne rachète rien, sa soeur ! 

Jamais.

Crache, vas-y. 

Réduis-le en purée... 

Pose ta tête sur mon épaule :

Nous ne pouvons pas tomber, soldats. 

Fallen Soldiers. 

Devrions-nous donner nos vies parce qu'ils sont faits de ça ? 

C'est la médiocrité de la revanche du 3ème reich qui doit triompher ? 

Et vous restez de marbre. Ceux-là. 

Dresse la herse, que je m'allonge sur le tapis de fourrure. 

Approche tes lèvres... 

Les salauds n'implorent plus.

Découpés... 

Les vers feront le reste. 

Chaque cellule de nos corps est le fruit de victoires. 

Souffle sur les bulles de savon. 

Ca sent le sexe... 

Vas-y, j'adore ! 

Nos chattes dans nos vertes prairies. 

T'inquiète pas, ils ne peuvent pas monter jusqu'à nos cîmes. 

Tu sais, là-bas. Pourrissent dans la vase ; ils aiment ça. 

Je leur ai demandé. Ils lovent la misère de coeur, de sexe, d'esprit. 

Ils ne jouissent pas, ça les arrange. Et comment pourraient-ils imaginer ça ? 

Les croissants sur la petite table, près de la fenêtre. 

Ils ne les voient pas. 

Ils sentent la merde. 

Boss, bosse, ma bosse à moi... 

On va les protéger, les suites pour violoncelle de Bach, nos cathédrales, nos soupirs raffinés. 

Nous, nous ne sommes jamais venus les chercher. 

Jamais ! 

"Je leur ai rien fait."

On ne leur a rien fait. 

Sang de bâtard coule dans la rigole. 

Bâtard, mais j'adore les bâtards. 

Pas fils de pute, je respecte les fils des putes. 

A un endroit. 

Ce sont les autres. 

Non, le contraire, sang d'endogame pourri... Sang incestueux. 

Sa haine petite comme les kapos d'Hitler, cette petite chose entre les cuisses d'Eichmann, le pouvoir du ressentiment qui gangrèna nos civilisations, encore au pouvoir ? On n'a pas voulu être grands.  vais être grande, 

non, pas grande, 

immense... 

Nous serons immenses. 

Nos armes contre leur fascisme. 

Je suis loin. J'hume les soies, les encens de Somalie, quand tu entres ta main là où tu râles. 

Je n'entends pas ses cris, le connard en purée, 

il ne crie pas, 

il ne sait même pas qu'il a mal, comment ressentir la douleur quand on a connu que ça ? 

On lui a coupé toutes ses sensations au temps de bien avant. 

Ma compassion est grandiose, 

mon amour pour les revenantes de combats ignobles bien plus grand.

mes larmes pour nous, qui avons posé les petits pains au chocolat au petit matin, sur la table, la bouche en fraise. 

Pour la journée parfaite. 

"A bullet in your head"

Je remonte la rue avec ces silhouettes dans le soir, au loin les lumières dans les arbres du square.

C'est quand le froid vient lentement dans la douceur automnale,

croiser tel ou tel, 

le regard vers le trottoir et des Marie qui dansent, silencieuses. 

Ce n'est pas une plainte, 

c'est une action, 

le vent dans les feuilles, 

des coups de talons dans sa petite figure

Tout ce que je sais sur la vermine. 

Mes soeurs... 

A la cave de Barbe-Bleue. 

Grimpe, grimpe, grimpe les marches. 

C'est fini.

La notion de justice ?

Mon sens de la justesse. 

Focus. 

Finie l'impunité, leur déni. 

Taper fort. 

Archi fort. 

Qu'ils en crèvent ! 

Qu'ils dégagent le terrain des plaines, 

que des vents purifiants les balaient. 

Ma soeur, nous, hersés. 

Pour défendre les dentelles de nos civilisations. 

Nos subtiles et délicates chattes. 

Oui, je vais l'appeler Ma chatte, personne à séduire.  

Ecoles secrètes en Grèce ancienne, en Rome antique... Du sport, des baises, des philosophes, 

de l'hédonisme, du cynisme, du plaisir,

aux abris, 

nos bunkers, ouatés dedans, 

herses dehors. 

Depuis quand les esclaves franchissent la porte ? 

Ne te méprends pas sur le mot esclave. 

Ne te méprends pas sur mes paroles. 

Il faudrait encore que tu les comprennes. 

Me suis tue, ai tapé, tapé, tapé. 

Sexy warrior sur ces plages crétoises. 

Je me souviens de Y. qui dit : "Tu donnes, mais ensuite, tu pars avant de te servir."

"Pourquoi tu ne prends pas ce que tu as semé ?"

"Prends ce que tu crées."

Je souris quand je pense à lui. A ça. 

Quand il me demanda: "Quelle est l'histoire de ton corps ?"

Mais l'histoire, c'est celle-ci. 

Que cela ne se voit pas. 

Debout, plantée face à l'Afrique. 

Oui, âme mafieuse.

Ecarts lumineux, 

bannissement béni, 

tabassage de Cat woman, 

ce qu'elle ose, ce qu'elle est, ce qu'elle a payé... pour qui elle est. 

Sa force, sa trahison, sa légitime fuite, son retour... 

Oui, on va faire le film et le teaser 2...

Oui, à nus.

Et ça sera terrible. 

Terriblement horrible. 

Délicieusement.

Partir à l'aube avec les siens. 

Armés. 

S'assouplir sur la langueur de la dureté. 

Qu'il est fort ! Qu'il st langoureux. 

Doux et dur.... waouhuh ! 

J'aime, je te le crie ! Chevaucher la Méditterranée... 

Dur, clair, cash. 

"Tu veux baiser ou pas ?"

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