Embrasse un arbre
serre mes bras autour de lui
je comprends ce que tu me dis
comme si j'essuyais le miroir d'un chiffon
sourires
Là, dans la ville,
le condensé de nos certaines conversations
le décalage est bon
le bon décalage
comme dit ces vieux dans "Les invisibles"
"la marginalité nous a sauvé la vie"
s'entraîner dans la salle de boxe
tu dis le mot "authentique"
"y a que les vrais qui comptent, les autres sont nuls à chier"
YO
J'ai ri quand il a exprimé combien ça le touchait ce que je subissais
Puis, d'autres...
Chacun sa balançoire
A sa voix, comme quoi ça le révoltait la saloperie de ce mec,
J'ai ri, un vrai rire
j'ai souri en moi
Car mon Dieu, sans faire la victime, c'est drôle comme ils nous détruisent sans aucun scrupule... Nous, femmes ! On doit sucer et se taire...
Pas seulement ça... L'amazone rit... C'est juste mignon un homme qui s'émeut qu'un autre que soi se fasse léser.
Il était donc possible que le mal heurte quelqu'un...
je me souviens de cette femme extraordinaire disant qu'elle avait commencé sa lutte contre la violence par ce qu'elle avait vu et vécu pendant la guerre d'Algérie, ces gens qui ne se défendaient pas.
car les autorités n'ont qu'une aspiration : que nous ne sachions pas nous battre.
Qu'ils nous sortent des discours : la rage, ce n'est pas bien.
Bla bla... Bli bli !
Bloup bloup
Le pardon est un processus naturel : faux...
J'éclate de rire,
les jambes devant la balançoire
récupérer la petite Marie,
la serrer dans ses bras comme je serre l'arbre,
les jaunes et oranges dans ma tête,
marcher, marcher, marcher...
Que fais-tu dans la vie ?
Je pense à mes amis,
Aussi...
le courage de la douceur,
la bravoure des écorchures,
la force intérieur des revenants
Je plonge dans l'eau,
et nos rires !
Ma naïveté, tête basculée en arrière...
Merci ta voix
Merci que certains reconnaissent les limites
La contenance
Le mur...
Le mot d'impunité m'est venu sur ce trottoir
où je fus traversée par ce qu'il nomme : "la crainte de l'effondrement"
Je sais ce sentiment si cruel de solitude quand l'écho des autres n'est que mollesse
Bêtise
Le nez collé à la vitre
C'est dur quand soi on sait
je sais j'ai envie de quelque chose et je suis en train de le faire...
Leur débilité affective, j'adore cette expression !
Marie, fais-toi violer en silence,
que, surtout, cela ne nous dérange pas
je ris, j'ai fini par rire
parce que je me suis accordée le droit de ne pas pardonner ces phrases.
Quand il comprend ma rage, je ne l'ai pas encore,
il l'exprime comme avec une simplicité
qui doit exister à la base,
on défend les siens contre les imposteurs,
on défend ses enfants contre les salauds
c'est dans tous les contes, toutes les constructions de civilisation,
mais nous ne sommes pas dans une civilisation...
On est dans la pourriture... en un sens.
Sauf quand on choisit sa balançoire...
Vlouf !
Il est des mondes parallèles
Et je ris parce qu'il y a des choses que je n'entends plus
et mes amis rient...
Si on ne me dit pas les choses, je refuse de les considérer
comme ces garçons qui soit-disant me veulent sans me séduire, me balançant des horreurs ! Se comprotant avec moi comme si j'étais un garçon comme eux ! je ne vois pas comment je pourrais les voir avec du désir... Et je ne vais pas me mettre à écrire là-dessus...
mon surdoué en moi qui vit en dyssynchronie
et ceux que j'aime sont dans ce temps-là
Booba appelle son album FUTUR
qu'il a dû souffrir d'être en avance...
Tu es incompris
Ca fait bizarre quand tu es enfant
surtout quand on te dit : "fais-toi violer sans ouvrir ta gueule"
et aujourd'hui l'écho revient !
Et les escadrons de la mort sont à la botte des Nazi
Mais tant que cela ne dérange pas leurs petites bourgeoisies.
J'ai toujours été dans le futur,
je vis dans un autre temps, avec une autre pensée,
Une autre ouverture de coeur.
Je souris quand des bras me dorlotent... En ça.
J'ai vu une porte s'ouvrir
Moi, on ne m'avait pas jamais défendue
Comme tant d'autres
et quand tu dis que tu vas apprendre à te défendre on te traite de..
De chais plus quoi
Car je me détourne de ça...
je souris
je dois relire le conte de babayaga
où la petite fille doit séparer le bon grain du mauvais grain,
ce qu'on appelerait le discernement
j'avoue j'ai sauté dans les tas de betteraves
j'aimais ça
Et je souris maintenant quand toutes les deux nous nous étonnons du fait qu'ils ne partagent pas... Qu'il se taisent... Le culte des non-dits, ces assassinats l'air de rien d'autrui, la banalité du mal
une petite insulte à un Guadéloupéen, l'air de rien
et personne ne bouge... un après un...
Mais y a pas quelqu'un pour les exploser la gueule à cette grosse merde ?
Je reviens vers le chaudron
Dans la caverne
Je regarde l'interview du gros joufflu
Comprends sa stratégie de guerre
Compte les troupes
La France qui méprise ses génies, ses artistes, ses Raphaël, ses surdoués car elle n'aie que ses moutons qu'on viole et qu'ils ne disent rien...
Je vois le visage de Sami qui s'exclame : "C'est impossible de ne pas connaître Booba !"
Il ne me croit pas... quand je lui dis que tant de gens ne connaissent pas.
Il me demande pourquoi je n'ai pas appelé mon livre "Ma chatte, lettre à B2o"
B2o...
Déjà qu'ils ne connaissent pas Booba...
Ils ont fait des hautes études, mais ils ne savent pas épeler
Et ils croient culturés, lettrés, intellectuels...
Hi hi hi !
Amir qui dit "Toi, tu as écrit un livre pour et sur le ghetto"...
Je soupire...
Ils se demandent ce que je fais dans le ghetto...
Sami qui put dire que j'étais la princesse du ghetto...
Mais pas traitée en tant que telle.
Comme Booba dirait : "En France je ne me sens pas chez moi."
J'ai envie de lui dire que ce n'est pas parce qu'il est noir.
Il s'agit d'autre chose.
Je ne suis pas negro et j'ai payé au-delà, comme tant on paie...
La connerie nous agresse comme des coups de poignards.
Tant que j'apprends
Je suis en lovée
Pour la vie qui me fut donnée
Et dont je suis en charge
mes sourires contre l'arbre
transformer le charbon en diamant
Il dit que je suis une belle âme et me délaisse...
Chuuuuuuuuuu...
Nettoyer
Allumer la flamme
Ne plus retenir
jour après jour
le souffle et la flamme
Chaque jour est cet enjeu
pour chacun dans chaque acte
Merci au joufflu pour ces mots-là
J'ai monté une marche
Ce que je n'ai pas compris
Ce que j'ai oublié
Ce que je sais
Le vision
Le gros joufflu et sa force
Stratège de guerre
Il a raison
A un endroit il a raison
On est avide de vrai
A un endroit
Hannah A. écrivit pour le maintien des oasis
Je donnai tout pour les oasis
Reçu les flèches
Pour cette oasis
Chaque renaissance est encore plus précieuse
Délicieuse
Exquise
Ténue et si concentrée en même temps
J'aime les éclaircies
skyfall
Sublime
Et tant de succès
Les foules sauraient-elles alors en un instant savoir qu'il y a des âmes plus éveillées qui donnent à voir comme en tout temps, comme le philosophe de Platon, l'éveillé de Bouddha ?
J'aime savoir que d'autres ont plus de maturité que moi... La logique même d'une vie humaine...
Le vol de l'aigle
sa solitude
son regard
Ecris sur un mur : la patience d'un homme
Comme un phare dans la nuit
Merci pour la levée des voiles
Ebrouée
Sourires.
Oui, la guerre des grains de pavot
Prier assise
Se souvenir des paroles de l'abbesse de Thay
Quand l'émotion surgit
Les souvenirs des traumatismes
Les regarder en face
je plonge dans les bras de l'arbre
oui je te crois mon amant
il y a des limites,
même pour nous
Seuls en enfance à un endroit
Les Noirs, les femmes ou n'importe qui
On peut les chaparder, les traiter de Banania...
Qu'est-ce qu'on vient me faire chier avec la violence de Booba ?
Mon amie prononce les mots "la banalité du mal"
Je marche dans la rue comme la jolie
la patience d'un homme
ça faisait comme le début d'une poésie
Cette fille qui marche trois heures dans Paris par jour
la guerrière
ne pas écouter le doute
le doute que d'autres te lancent est une manoeuvre diabolique
j'ai mis tant d'années à comprendre ça
alors nous devons reconstruire pas à pas les miettes éparpillées
mon aiguilleur du ciel je t'aime
on n'a pas été abonnés à la haine
on leur fait des doigts
on se tord de rire
on saute en l'air
Immense vide du Tao
comme, l'autre jour, je parlais de l'expansion et de l'infini de l'univers,
tout à coup est venue cette idée que je n'ai lue nulle part : exprimée devant mes élèves...
Wouaouh !
Laisse venir la vague.
Marcher, poser les pieds dans le sol,
pas comme si c'était des oeufs la terre.
Solide.
Garder secret l'état des réserves.
J'embrasse l'arbre et ils savent pourquoi.
Et je ris, sous ma cape...
L'espion écossais ;
j'aurais adoré lui écrire mes mots mignons
Parce que ça c'est moi... Vraiment...
A lui...
Cet élan,
mes paumes de mains ouvertes... Tout ça, quoi !
Mes reliances, ce que je vois
Mais il m'a abandonnée
En ce cynisme mes mots de douceur
La vie a réparé
J'ai ouvert les bras aux cadeaux
Ca fait des plumes dedans les blessures
Attache les ailes du deltaplane, tu sais comme quand tu aiguises tes lames de ciseaux au-dessus de ma tête.
La patience d'un homme
L'amour
Ecrire
la force incroyable
la créativité
l'énergie
la beauté
Ma compassion pour un être, là dans Paris.
Pour qui j'ai allumé des bougies.
Puisque tout le monde n'est pas un enfant gâté
Qu'il est des destins...
De l'amour pour lui et ses yeux si tristes à certaines heures
Et nos rires : miracle dans le charnier
Le mal ne triomphe pas
il se prend un couteau dans le dos
Allégresse.
Garder la foi dans les découvertes,
lover la beauté,
la caresser, la protéger...
Car nous savons, oui, nous savons...
Chut ! Attache-moi,
je déguste ces quelques mots,
miraculeux...
Egrénés ci et là.
Je fais des niark niark...
Respire, mes amours.
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"mes couilles, c'est ma parole" B2o