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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 17:09

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Private joke pour mes copines qui rient sur le moi-carapace et le moi-poulpe.

Liquide contre dur.

Obsessionnel contre hystéro. 

Ah ah ah... Il se poulpise Boobi !! 

Clin d'oeil à Nico et les connexions : la discussion d'hier et j'ai trouvé cette photo ce matin ! Non, mais c'est énorme... Ah ah ah... 

En tout cas, moi-peau !! 

Grave ! 

Attendons les résultats : bois contre plante. Cèdre contre fougère ! 

Dur contre souple. 

Et Biolay est le nom d'un arbre ! Alors ? 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 12:32

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 10:31

Je voulais parler d'Intouchables, le film.

Me sont venues tant de choses.

Comme une très belle revanche... Il faudrait en parler des heures et comment leur expliquer ? 

J'ai pu en discuter avec Nico et c'était sans doute le plus important. Et la discussion ne fait que commencer... 

Quant aux Français, ça ne vaut pas la peine d'en parler. Je lâche l'affaire... Ils sont complètement tarés. 

Puis, j'ai vu Au pays du sang et du miel d'Angelina Jolie. 

Ouahouh... Là aussi, tant de choses. Trop... 

Angelina Jolie donne à voir ce qu'on ne voit jamais ! Et comme on ne le voit jamais, c'est dur de mettre des mots dessus. Et perturbant. 

Elle est une grande, elle pose les pieds là où c'est interdit, là où tout le monde s'en branle, où personne ne voit. C'est toujours ce truc : comment les gens font pour ne pas ressentir, pour ne pas voir ? Mes collègues me disent que ce sont des mécanismes de défense... Ah... Le clivage, le déni, la projection, la psychose, la névrose... EUh... je comprends bien ! Moi-même, j'ai du mal à identifier, enfin je vois, mais je ne valide pas. J'apprends... Oups ! 

Faut dire que quand tu es élevée dans le double-bind, dur de ne pas péter un plomb. Oh, j'en ai pété pleins !! Ha ha ha.

Une amie m'avait dit en parlant des relations hommes/femmes : "C'est la guerre." Angelina le prend au pied de la lettre. 

Nous sommes violées, prisonnières... Artistes. Belles. Mortes. 

C'est pas cool, ça, non ? Hahahaha.... 

Ce n'est pas la plainte, c'est cool de montrer ça pour avancer. 

Pour sortir du double-bind justement, pour bien identifier.

"Comme ça c'est fait, comme ça c'est clair."

Je veux voir la violence en face. J'ai souvent dit : "J'aurais préféré les coups." 

Que ce soit clair. 

Comme montrer ce que Booba dit pour avancer et la mener cette guerre. 

Notre société est terrible pour ce manque de contenant, de conflit clair... Ca glisse, ça creuse... Les gens sont ouf. A cause de ça. 

Double-bind, toute-puissance, no limits.

Booba, oui c'est mon moi-carapace. Tu lances une balle sur son torse, ça rebondit... C'est impératif pour moi élevée par des oufs qui m'ont fait douter de ce que je ressentais.

Comment ne suis-je pas devenue folle ?? Je suis une génie, les gars. 

C'est en regardant Booba en face (pas seulement !!) que j'ai appris à être une femme.

Parce que je ne comprends pas trop ce que c'est, une femme.

L'héroïne d'Angelina, on ne lui demande jamais où est son désir. Elle n'a pas de désir. 

Monter sur le ring face à Booba, c'était ça (je ne savais pas toute l'écriture) : ne plus être l'objet de désir, mais devenir le sujet désirant.

J'ai payé cher. Ouhaouh ! 

Quand tu avances en désir, ouahouh ! C'est énorme ce que tu vois. La majorité ne te le pardonne pas. 

On m'avait dit : "Attends le bon vouloir de l'homme, toi, ce que tu fais dans la vie, ça ne compte pas, tu es une femme. Faut juste attendre le commandant de guerre comme dans le film. Tu es là prisonnière dans une chambre et tu attends qu'il avait envie." Ce n'est même pas une métaphore, les amis. 

Mais je comprends hier ce que j'explique à Nico. On ne peut pas donner des impératifs de patience à l'autre. Mon temps, c'est moi qui le décide. Personne ne me dit ce que je dois attendre ! 

Et toi, en tant que femme, tu fais comment ?  

Comment inscrire autre chose ?

Nous sommes un peuple exterminé et nous sommes la moitié de la population mondiale. 

Besoin d'identifier la violence distillée dans nos quotidiens... c'est comme du verre pillé dans notre nourriture, phrases de déstabilisation, semer le doute, contradictions subtiles, gestes en opposition avec la parole... Bon...

Et y'a le cash. 

Que je l'aime ! 

Je rigole : "Pourquoi tu veux me payer un café alors que tu veux me fourrer ?" Je ne comprends pas. 

Comment faire ?

Bah déjà, je refuse le café et le reste. Faut pas déconner. Booba ne propose pas de café. 

Je ne sais plus rien. 

"C'est la guerre." En vrai. 

Je ne suis plus triste. Je voulais juste savoir. Enfant je pleurais des heures en disant : "Je veux savoir." Et ils me torturaient... des heures. Le pervers n'a qu'une arme : il ne te dit jamais. 

Bon bah très bien, ne dis rien. La terre tourne !! Ahahaha... 

Et maintenant je sais que c'est normal de vouloir savoir. C'est normal d'avoir besoin d'amour, enfant. 

Enfant, je savais déjà. Il faut que j'apprenne à valider.

Parce que la société vit de mensonges... et les gens pataugent dedans comme de la boue et ils font "floutch floutch" et ça leur plaît. 

O.K... C'était juste ça... Oui ? Oui. 

Oh... 

Tu sais quoi ? Il nous faut être fous pour être normaux !!! La formule est de Lucien Israël. 

J'ai souri quand j'ai vu son regard. 

J'ai aimé sa franchise. Je n'avais jamais ressenti ça, ou il y a longtemps. C'est très étrange. J'ai lâché quelque chose. A vie. 

Entre parenthèses j'ai trop ri en lisant l'article sur la viande halal. J'ai dit que je ne savais pas qu'ils égorgeaient les bêtes sans les assommer. Oh là, je riais trop : "Tu crois qu'ils endorment les enfants quand ils leur découpent le prépuce ou le clitoris ?" Ils s'en passent souvent, je te le dis ! Alors une vache ! Mais je riais... Les gens sont dingues ! Non mais je te jure : "J'y crois pas." 

Les gens sont morts dedans eux : regarde un bébé en train de se faire circoncir. Regarde son visage, écoute son cri. 

Il me manquera quelque chose à vie, et les enculés ont joué avec ça... Juste parce que je ne l'avais pas eu enfant. Ils leur manquent quelque chose à vie, mais je n'ai pas joué avec eux. Bah ouais, je suis une fille cool. 

Ah ah ah ! 

Mais anyway, mon ami, l'humanité chie sur les femmes et les femmes, chais pas ce qu'elles font. 

Mais, je danse sur le parapet, tu le sais. Je tricote, tisse, sais. Hihi et personne ne sait ce que je sais... IZI ! 

Je tisse mon désir en écrivant. En dansant. En sachant. C'est la joie de Spinoza, de savoir que tu savais... Identifier, valider, nourrir sa puissance d'agir, c'est la liberté du savoir. 

"Le savoir est une arme, je suis calibrée, je ne suis pas tebé."

Et comme nous sommes en guerre, on lit des livres de stratégie et on rit...

La joie est une arme. La joie du savoir. 

Hédonisme cynique... Jouir comme arme, indépendants comme arme, pleurer comme arme.  

J'ai souri quand j'ai vu son regard. Et je l'ai regardé. 

Je l'ai regardé vraiment. 

 

Nous étions d'accord sur la patience. A quoi ça sert ? Attendre quoi ? Les autres sont incapables de répondre. 

J'ai compris autre chose. Mais je suis incapable de mettre des mots dessus. Pas encore...

J'ai juste ressenti une sensation nouvelle. C'est tellement rare les gens qui s'ouvrent à la sensation nouvelle... 

Il avait envie de voir mon désir. 

Je lui ai dit : "Ca existe ?" 

Je croyais que ce qui comptait, c'est votre désir et qu'on soit vos objets de désir. Un objet, tu vois ?, ça ne désire pas. 

On est un trou et vous nous chopez, voilà. Les hématomes dans le vagin, ça ne se voit pas. Bon, je ne vois pas à quoi ça sert vu que je ne suis pas un objet. 

Mais, j'ai compris que certains peuvent apprécier le désir des femmes. Des femmes désirantes, non-excisées du cerveau... 

Ca existe ? 

Oui, ça existe. 

C'est risqué d'être une femme sachante et une femme désirante. Ils te tuent tous les jours pour ça (je parle de vraie mort). 

Mais, n'oublie pas, Angelina Jolie existe, elle est très riche, malgré son maigre corps. Et elle a la force. 

N'oublie pas, Booba existe. Il a la force. 

On a la force de ceux qui reviennent de là où on ne revient pas. 

J'ai dit : "Ne t'inquiète pas, je suis folle."

Il a dit : "On est deux fous, alors !"

Bah oui, les gens normaux sont totalement malades. Au secours ! 

Je me suis dit : "Mais, putain ! Toute cette prise de tête pendant toutes ces années." 

Ouahouh ! C'est tellement immense que je n'ai pas de mot. 

Moi sans mot, bouche bée. 

Je sais. Je sais un peu. 

Merci Booba ! 

Mais c'est un vent de liberté quand tu n'as plus d'illusions. 

Tu as un goût amer, mais tu vis. 

Puis le goût amer se noie dans les rires, les jeux, les instants présents cachés, les larmes, la conscience de la mort, les têtes renversées : hédonisme cynique. 

Je suis morte, on m'a tuée une fois de plus, je souris. 

Avance, avance, avance.

C'était ça, moi, mon destin. L'immense tristesse en devant accepter que moi, je n'y avais pas droit... Entrer en puissance, lâcher la plainte, car la plainte est une façon de se faire repérer par les enculés. 

Ca fait très bizarre d'entrer en vérité, mais j'ai toujours eu, la vérité. 

On m'a tellement dit que j'étais anormale...

Parce que j'étais en désir, parce que j'aimais jouir, que j'aimais rire et écrire. 

Alors, c'est quoi le problème ? 

Danser nue sur la table ! 

Pose sur la table. Cash. 

Joue-moi de la flûte comme Le joueur de flûte de Hamm !

C'est aussi simple que ça ? 

Oui, c'est aussi simple que ça. 

Whaouh !

Mais, c'est dingue ! 

Jeter son ego et ses habits, 

danser nue sur la table... Pour

danser nus sur la table ! 

Merci. 

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Au fait cela peut intéresser des personnes après toutes les engueulades (oui, oui je sais la majorité des gens détestent la vérité) :

La légende du sexe surdimensionné des Noirs de Serge Bilé (le Serpent à plumes) ou comment une théorie sexuelle infondée peut servir une idéologie raciste.

Comment les Noirs autoalimentent l'idéologie raciste contre eux : c'est parfait ! J'y crois pas ! 

Ah ah ah, ils s'autofuckent, cher Double-Poney !! Booba, tu leur fais du mal aux mecs de banlieue qui t'achètent ! Mais bon, tu as raison, ils aiment se faire enculer comme tu le répètes. Leur bonheur à se soumettre n'a pas de limite. Et en plus, ça te permet de rouler en Lambo ! Ha ha ha ha !!

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 10:24

Ca fait des jours que je tisse cet article. Pénélope : tisse, détisse, retisse.

Il avait commencé par une phrase d'un patient que je retrouve dans mes papiers : "La personne que vous torturez est peut-être un génie."

Je remercie le ciel pour cette bière. Car, en cet instant, est venue l'incarnation de ce que je me demandais : "Comment c'est ?"

"Ne rien faire et il n'est rien qui ne se fasse."

J'ai expérimenté ce que ça faisait ce que je me demandais comment ça faisait ! Le tout début de ça… Très fragile… car avant cela m’était impossible d’imaginer ce qu'autrement serait. Sensation de liberté totale par rapport à mes peurs. Il n’y avait aucun événement particulier, c’était juste la sensation de vibrer autrement, avec un point de vue différent sur tout.

Comme quoi ! Demandez à l'univers.... Prêt pour la danse ? 

Puissance versus plainte.

L'autre jour, un jeune homme du quartier est venu à moi :

- T'écoutes Booba ? 

- Non, mais comment tu sais pour Booba ?

- L'autre jour, t'étais dans la rue qui remonte près du Virgin, avec ton chien et tu chantais avec ton casque sur les oreilles.

- Et tu as reconnu !!

On a ri, et j'ai souri car il ressemble, ce jeune homme, tellement à une personne qui m'est chère et que Dieu m'a enlevé. 

J'ai fait ce rêve le week-end dernier.

Vivre le trésor, qu’il circule, s’abandonner dans le flot du tao.

Les rêves, c'est ce qui est refoulé ? Qui peut alors sortir la nuit parce que c’est trop fort quand la conscience est allumée ?

Oh... 

Il y a donc une instance en moi qui me veut du bien... 

Nous avons rigolé avec C. sur le Moi-Crustacée et le Moi-Poulpe.

J'ai dit : "Je peux m'appuyer sur crustacée comme sur un mur."

C'était donc ça le chemin initiatique. 

Je me souviens de ce jour où je suis allée à l’hôpital ; un samedi après-midi. Où mon intuition a parlé. Où je ne l’ai pas écoutée. Mais j’ai tricoté avec elle depuis… Pour l’entendre sur une autre fréquence.

En route, tant appris… Comment peut-on apprendre autant ? Il y avait donc autant à apprendre ! Et encore tant de richesses à picorer dans ce qui arrive.

Tout est là. C’est une question de fréquence, entrer dans sa propre harmonie et l’univers résonne autrement, traverser la rue pour quitter le bar des dingues où on a été élevé et où on nous a dit : « Le monde est comme le bar. » Comme dirait Norman : « Faux ! » Récolter les signes… Un à un. Croire en soi à chaque pas. Qui est ce soi ?

Quand on n’écoute plus les autres… Mon côté « moi-poulpe » qui absorbe trop leurs paroles…

Même si ça fait plaisir quand on a traversé l’écriture seule, et qu’une personne comprend ton projet avant que tu lui expliques. Ca fait un appui. Ca fait du bien. C’est le petit trésor. Merci, merci, merci le tao, la bière, mes amis, les omelettes, les enfants avec des caddies remplis de b.d., les dessins sur les murs de Paris, cette belle femme habillée de rouge qui crie, le marchand de vélo qui m’a fait une réduction : « Allez monsieur, pour ma lettre à Booba ! », la fée et Genghis Khan, l'amie dans le train, et tant et ce que je ne peux pas dire. Le plus important est toujours ce qu'on ne dit pas. 

Merci

Puisque j’ai failli mourir et que j’ai écouté ma respiration pour ne pas y aller. Il faut aller voir Le territoire des loups avec Liam Neeson si impressionnant… En sachant qu’il a perdu sa femme… et qu’il joue ça ! Mon Dieu, la force des hommes…

Contre le diable, contre le mal, contre la société malade, poser des pierres de voûte…

Et cueillir l’élan positif qui propulse. La pensée positive en résonance à ton travail, ça n’a pas de prix. Son élan sorti du cœur : « Il va répondre ! » Ah bon ? Pourquoi ? La réponse a le son de ce que chaque enfant devrait recevoir, qui ne fut pas reçu. L'impossible deuil de ce que je n'ai pas eu comme dit l'ange-gardien qui fait. 

Cette personne est la première personne à dire l’évidence. A part la clique.

Tout est là. Le temps n’existe pas.

Ou est-ce que je n'ai jamais pu entendre... Flinguée un jour. 

Réparée quand j'entends Camille crier. 

Il y a encore tant de choses à comprendre. Non. Plus exactement, des choses à vivre. Sans hémisphère droit.

Etre en art.

Se vider de tout pour faire du surf. Un clin d’œil à Nico. Je souffrais vraiment et j’ai dit : « Ok, pour ne pas me flinguer, je vais dire fort ce que je veux, comme si je pouvais l’avoir. »

J’ai dit : « Je veux faire du surf. Tu sais, comme dans une pub de déodorant bon marché. »

Surfer dans le flot du tao. 

comment-faire---0113.jpg Après la conversation sur le Poulpe, Seb voit la méduse rouge !!

comment-faire---0117.jpg Hier... mais n'ai pas acheté la patte d'ours.... 

comment-faire---0115.jpg Elle, c'est ma préférée... Je ne sais pas pourquoi... Le moment où je vois cette phrase écrite comme une vraie force. 

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 09:44

Elle arrive en haut et je la vois, je crie : "Une Lambo, une Lambo."

Mon amie rigole et je lui raconte l'histoire. 

Ce sont les signes... Qui font que nous sourions. 

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 12:29
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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 13:23

J'ai compris, il m'a expliqué. 

Froid dans le dos. 

Mal au dos; 

Mais "le savoir est une arme"

Comme j'ai du mal à accepter. 

Ce matin, comme la banalité faite aux femmes ;

abandonnée parce que j'écris, 

abandonnée parce que je ne fais plus le chien savant. 


Cela finit par me faire rire tellement c'est ouf la cruauté parfois...

Ca me laisse bouche bée.

Je ne me plains pas, je hurle.  

Mon histoire. 

J'ai de la colère et ce n'est pas trop top cool. 

Mais, oh lalalala, elles m'ont engueulée hier de défendre BOOBA ! 

Mais, je n'ai pas la solution et elles, non plus. 

Comment on fait ? En vrai ? 

Je ne sais pas... 

Je paie très cher en tout cas de prendre le droit d'écrire... 

Et pourtant je ne fais rien de mal.

Bah si, c'est une transgression... Arundhati écrivait dans la cave, Sylvia s'est tuée... 

J'ai cru qu'un comprendrait. Ah ah ah... 

Je n'ai rien fait de mal. Je tisse. 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 12:28

Merci Camille

 

Merci les mots... 

V2 finie... Jamais autant travaillé... 

Mon Dieu... Cela serait-il possible ?  

Le cri de Camille !

V2 étrange de folie... 

Envie de partager... Rugir ! Virevolter... Souviens-toi de l'essoreuse chez Spinoza... On ne peut pas en sortir. 

"Ce chien que vous êtes : nu du long voyage."

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19 février 2012 7 19 /02 /février /2012 13:44

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Merci mon amie ! Que nos rires soient l'issue de sortie vers les airs purs des hauteurs ! Nous n'aurons pas été sorcières pour rien.

Merci la fée pour le coup de pied au cul... Qui a fait que j'ai basculé avec les poètes ! Ou ai-je pu trouver cette énergie ? 

Tu sais comme c'est dur de se taper Booba pour ce qu'il incarne. 

Que nous avons été baillonnées pour ne pas nous autoriser à écrire ! 

Lui s'autorise parce qu'il est un hors-la-loi ! Je suis Antigone et Antigone sait qu'elle va mourir. 

Biatch tatouée sur la peau... L'étendue du désert me semble infinie. 

Circoncise du monde... Ma fée, merci pour tes mots ce matin... 

Merci Dounia pour les bagues sur les doigts. Et la promenade. Et les découvertes. 

Merci mes soeurs... Puisque nous vivons dans ce monde où nous sommes élevées après eux, les garçons. C'est ce que j'ai compris ces derniers jours. C'est loi commune de nous traiter comme de la merde. C'est juste normal. A chaque fois j'oublie. Puisque je ne vois aucune raison objective de ne pas être l'égale de l'homme. 

En fait j'ai réalisé que Booba promotionne les femmes en les traitant de chiennes, sachant que nous sommes souvent traitées comme des objets. Ah c'était donc ça !

Merci aux garçons sympas, car il y en a. 

Merci mon amie pour les bananes ! Booba détrôné par Bouba.... 25 centimètres ! Allez garde ton slip, on va jouer à la belotte ! 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 11:43

Je le retrouve après des années... Chair de poule.

C'était ce garçon qui me l'avait fait connaître, ce garçon que j'ai croisé par hasard sur le boulevard, l'autre jour. Nous avons été boire un pot. Que c'est bon de se réconcilier avec son passé. Merci coïncidences. Tous nos ébats n'étaient donc pas perdus. 

Que de liens. 

"Une envie de tout dévorer, fallait pas nous chercher", mon Dieu, le délice des mots. 

Hier dans la crève, je sentais en moi ce que je désirais. Très profondément.

Puis il y avait le travail achevé, le silence de mes mots, il est là, l'enfant littéraire... 

Hier je n'ai pas été sage, mais j'ai donné un incroyable cours sur Spinoza... Je commence à comprendre, c'est émouvant et j'aime mes élèves... Cela circule, c'est bon !

Mon horoscope est incroyable, ce matin. Et ça fonctionne. La réponse arrive. 

Rendre à l'univers ce que j'ai donné, ouvrir les mains, laisse couler, ne pas retenir. 

J'ai pensé à Stéphane en marchant hier. L'impossible deuil, ce que je ne saurai jamais. Pourquoi ? Qu'était-il dans mon existence ? Je le cherche encore. Et ce n'est pas lui que je cherche. Je sais. Peut-être n'ai-je jamais fait le deuil de Stéphane... Et ce n'est pas bien grave. Je ne sais pas pourquoi il m'a autant marquée. Etait-ce si fort ? Je me souviens de lui la seule fois que je l'ai vu libéré. Il est parti chercher un petit document, des plastiques avec des photos. Il avait l'air très ému. Il me l'a tendu. C'était les photos de moi que je lui avais envoyé quand il était en prison. C'était comme en dehors du temps, de la perte des illusions. Il y a quelque chose que je n'ai jamais lâché avec lui. Et j'y pense souvent. A cette chose que je ne lâche pas. Qu'est-ce que Stéphane comblait chez moi, par son absence, par ses lettres ? 

J'ai écrit des mots magiques hier. Même s'ils ne sont pas entendus, je creusais en moi leur intensité, ils s'imprimaient dans mes cellules. Je retrouvais ma sauvagerie que j'avais abandonnée. Enfin ! Oui, c'est la guerre. Car ils nous ont éreintées. C'est effroyable. 

Je me prends la claque de la vérité dans la tronche. Ca permet d'avancer : "Le savoir est une arme." Tenir là où j'en suis. Merci Spinoza... Tenir. Même avec la petite tristesse, la perte des illusions qui me construit. Je sais que je ne comprendrai pas et je m'en fous. Oui, énervée, oui, en colère. Mais, je sais. Je sais ce que je veux. Je me sais désirante. 

J'arrive... Tu sais, toi ? J'arrive ! 

Je l'écoute chanter, c'est beau, c'est bon, je souhaite à quiconque de ressentir autant de plaisir. Le plaisir de la musique, le plaisir des mots, le plaisir de l'amour qui fait écrire, qui fait créer jusqu'à tout péter hors des limites. Que ça me nettoie de la petite tristesse qui hante mes nuits et mes pas ! Mais je sens ce qui s'est passé ces dernières années. D'ou vient cette force ? D'ou vient que j'ai pu tomber ? D'ou vient que j'ai pu me relever ? 

Mais tu sais quoi, mon ami ? On va aller jusqu'au boo... C'est fou ! Le bonheur, ça marche ! Même pour nous les Punk ! "Prends les armes avec moi si t'es mon poto"

Tu sais, notre clique...link

On my way ; je suis tombé en haut :

 

S'ils savaient comme c'est bon de lâcher le contrôle... Je me souviens de cette soirée en Crête où seule et totalement bourée, j'ai commencé ma lettre à Booba, assise à une terrasse qui donnait sur la mer de Lybie. Je n'avais aucun repère et j'ai écrit. Le début de cette aventure... Ce fut parmi les plus beaux jours de ma vie. Je me sentais si heureuse, seule, au paradis, mon corps nu dans la mer, puis les compagnons magiques. Je pense à eux, en Grèce aujourd'hui. Barbares ! 

Et voici la photo des retrouvailles :

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